Robert Loyson
Gwo-Ka Legend: 1928-1989
Nostalgie Caraïbes
Gwo-Ka Legend: 1928-1989
Nostalgie Caraïbes
1998
Tracks:
CD 1
01. Chatte tete rate - 4:52
02. En di manman an kale maye - 3:42
03. En tamarin tini de gade mobile - 2:53
04. Si papa mo - 3:43
05. Quand sirène la sonne - 5:58
06. Ji canne à la richesse - 3:31
07. Ji canne à la richesse, pt. 2 - 4:02
08. Manzelle bebe - 4:39
09. Medo - 3:14
10. Germanie - 3:36
CD 2
01. Typical cete on cerf volant - 5:00
02. Malheu rive - 4:50
03. Trois pêches veuves - 4:13
04. Madame voyage - 3:28
05. Leonne ma fi - 4:16
06. Jean fouille pie fouille - 3:55
07. Nou kale a kutumba - 4:49
08. Garde à vous - 4:35
09. Vive la sonora - 3:30
10. Ban tan moin san doux - 3:48
Tracks:
CD 1
01. Chatte tete rate - 4:52
02. En di manman an kale maye - 3:42
03. En tamarin tini de gade mobile - 2:53
04. Si papa mo - 3:43
05. Quand sirène la sonne - 5:58
06. Ji canne à la richesse - 3:31
07. Ji canne à la richesse, pt. 2 - 4:02
08. Manzelle bebe - 4:39
09. Medo - 3:14
10. Germanie - 3:36
CD 2
01. Typical cete on cerf volant - 5:00
02. Malheu rive - 4:50
03. Trois pêches veuves - 4:13
04. Madame voyage - 3:28
05. Leonne ma fi - 4:16
06. Jean fouille pie fouille - 3:55
07. Nou kale a kutumba - 4:49
08. Garde à vous - 4:35
09. Vive la sonora - 3:30
10. Ban tan moin san doux - 3:48
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Robert Loyson
Drummer, singer of a traditional music of Guadeloupe (French West Indies) called "Gwoka".
Born on 23 July 1928 at Le Moule (Guadeloupe] and died on 28th August 1989.
Drummer, singer of a traditional music of Guadeloupe (French West Indies) called "Gwoka".
Born on 23 July 1928 at Le Moule (Guadeloupe] and died on 28th August 1989.
Biographie de Robert Loyson (1928 -1989)
Robert Loyson est une célébrité du monde de la musique traditionnelle de la Guadeloupe. Il a fait du « bari à salézon », le tambour ka, le véhicule de toute une philosophie de vie d’origine Africaine. Comme Vélo, il donne au gwo-ka ses lettres de noblesses, qui lui ont tant manqué durant des décennies. Quand Robert Loyson vient au monde le 28 juillet 1928 dans la commune du Moule en Guadeloupe, la musique qui le rendra populaire est considérée comme une musique « mawon », musique « vié nèg » et plus tard « misik indépandantis ». Dès l’âge de vingt ans, il se lance dans la chanson.
Plus tard, il fait émerger la tradition du gwo-ka dans les veillées mortuaires. Robert Loyson devient un artiste sur lequel on peut compter pour animer une veillée funéraire. Il y prend goût et trouve toujours le temps de rendre visite aux familles des défunts. Et pourtant sa profession de charpentier ne lui laisse pas souvent un moment de répit. On l’écoute chanter avec respect et plaisir. Avec lui, la veillée perd son air de tristesse, et se transforme en une belle fête qu’on ne quitte point jusqu’à l’aube. Les veillées mortuaires prennent l’allure de véritable concours de chants.
Dans les années 60, Robert Loyson enregistre son premier dans le studio de Robert Mavounzy. C’est l’auteur de « Kann à la richess », « chat ka tét rat », « an ba kouch an mwen »
Les pawols de ses chansons sont empreintes d’un humour caustique. Il utilise un parler vrai qui blesse parfois, mais qui incite ceux à qui il s’adresse à réfléchir sur eux-mêmes et à retrouver leur dignité. Son dernier enregistrement remonte à 1982 et tout un peuple se reconnaît dans la fameuse chanson « La Guadeloupe tranglée ».
Robert Loyson, a créé un répertoire que fredonnent encore les rares chanteurs de veillées. Il meurt le 28 août 1989. Ses amis lui ont rendu un vibrant hommage en chantant à sa veillée, ses propres chansons, jusqu’au premier rayon de sole
Source : Musiques et musiciens de la Guadeloupe
Auteur : Axel et Françoise Uri
Robert Loyson est une célébrité du monde de la musique traditionnelle de la Guadeloupe. Il a fait du « bari à salézon », le tambour ka, le véhicule de toute une philosophie de vie d’origine Africaine. Comme Vélo, il donne au gwo-ka ses lettres de noblesses, qui lui ont tant manqué durant des décennies. Quand Robert Loyson vient au monde le 28 juillet 1928 dans la commune du Moule en Guadeloupe, la musique qui le rendra populaire est considérée comme une musique « mawon », musique « vié nèg » et plus tard « misik indépandantis ». Dès l’âge de vingt ans, il se lance dans la chanson.
Plus tard, il fait émerger la tradition du gwo-ka dans les veillées mortuaires. Robert Loyson devient un artiste sur lequel on peut compter pour animer une veillée funéraire. Il y prend goût et trouve toujours le temps de rendre visite aux familles des défunts. Et pourtant sa profession de charpentier ne lui laisse pas souvent un moment de répit. On l’écoute chanter avec respect et plaisir. Avec lui, la veillée perd son air de tristesse, et se transforme en une belle fête qu’on ne quitte point jusqu’à l’aube. Les veillées mortuaires prennent l’allure de véritable concours de chants.
Dans les années 60, Robert Loyson enregistre son premier dans le studio de Robert Mavounzy. C’est l’auteur de « Kann à la richess », « chat ka tét rat », « an ba kouch an mwen »
Les pawols de ses chansons sont empreintes d’un humour caustique. Il utilise un parler vrai qui blesse parfois, mais qui incite ceux à qui il s’adresse à réfléchir sur eux-mêmes et à retrouver leur dignité. Son dernier enregistrement remonte à 1982 et tout un peuple se reconnaît dans la fameuse chanson « La Guadeloupe tranglée ».
Robert Loyson, a créé un répertoire que fredonnent encore les rares chanteurs de veillées. Il meurt le 28 août 1989. Ses amis lui ont rendu un vibrant hommage en chantant à sa veillée, ses propres chansons, jusqu’au premier rayon de sole
Source : Musiques et musiciens de la Guadeloupe
Auteur : Axel et Françoise Uri
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