Cheikha Djenia - Kayen Rabi
1999 ?
Tracks:
1. Kayen rabi
2. Nechtki el rabi
3. Ana b'kite
4. La takadbiche
5. Zaaf wa rhradj fellil
6. G'sam el hem maaya
7. Tawane
8. Talabha
9. Lahoumar
Tracks:
1. Kayen rabi
2. Nechtki el rabi
3. Ana b'kite
4. La takadbiche
5. Zaaf wa rhradj fellil
6. G'sam el hem maaya
7. Tawane
8. Talabha
9. Lahoumar
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A "storehouse" of countryside raï, Cheikha Djenia (the latter means she-devil) keeps her band to a minimum and her sharp tongue and themes would no doubt give spots to moralizers.
Rai music, as Cheikha Djenia sings is mostly natural, raw, governed only by pure emotion and not worried about mincing her words. Despite sometimes crude and unambiguous lyrics, it is never vulgar.
Rai music, as Cheikha Djenia sings is mostly natural, raw, governed only by pure emotion and not worried about mincing her words. Despite sometimes crude and unambiguous lyrics, it is never vulgar.
«Le raï, c'est le baiser
Dans le cou
Qui glisse sur la poitrine
Il m'enlace,
m'embrasse,
m'étourdit,
Il est ma vie,
je mourrai pour lui...»
Cheikha djenia ou la diablesse du raï
Elle était la diablesse, la tigresse du raï rural, la reine du genre bédouin, celui de la gasba ( flûte). Et elle en est morte à trop aimer cette musique truculente, délurée, fauve, nomade, paillarde et existentielle, en brûlant la vie des deux bouts, en roulant à plus de 100 km à l’heure.
A l’image de la chanson pathétique et triste Chaâli garou (allume-moi une cigarette, je veux brûler ma vie...). C’est cheikha Djenia qui porte bien et beau son surnom dont elle a été affublée. D’ailleurs, elle revendiquait haut et fort son titre de « cheikha Djenia el hakania el kebira bent Saïda (la vraie, la grande, l’authentique et fille de Saïda) ». Elle est décédée, une certaine journée du 1er avril 2004, un jeudi, à l’issue d’un tragique accident de la circulation sur la route de Sidi Bel Abbès menant vers Tlemcen, et ce, prématurément, à l’âge de 50 ans. Soit neuf mois après la disparition de son mari « el berrah » (aminateur et dédicassseur), le fameux Zouaoui, lui aussi mort tragiquement. Il a été abattu par méprise lors d’un barrage de nuit par les forces de sécurité. De son vrai nom Fatma Mebarki, Djenia est née en 1954, à Marhoun, dans les environs de Saïda. Obnubilée par cheikha Rimitti, Farid El Attrache, Abdelhalim Hafez et Oum Kalsoum, elle quittera le giron familial et conjugal, à 17 ans, à la suite d’un mariage forcé. Remarquée par cheikh Aïssa, elle se produira à ses côtés pour ses premières armes. Elle signera son premier album en 1970 sous l’impulsion de Hadj Mazou lequel la baptisera « La diablesse » (Djenia) pour son timbre de voix rock (rauque). Cependant Djenia se distinguera avec le raï synthétique en duo avec cheb Abdelhah avec Rah Egaber (Il drague). Djenia s’est illustrée avec des hits comme Kayen Rabi, Trig Bidou, et Kin Dir Ouan Dirleh repris par cheb Abdou et bien d’autres, sans les royalties, bien sûr. Djenia était la digne héritière de cheikha Rimitti.
par K. Smaïl
Elle était la diablesse, la tigresse du raï rural, la reine du genre bédouin, celui de la gasba ( flûte). Et elle en est morte à trop aimer cette musique truculente, délurée, fauve, nomade, paillarde et existentielle, en brûlant la vie des deux bouts, en roulant à plus de 100 km à l’heure.
A l’image de la chanson pathétique et triste Chaâli garou (allume-moi une cigarette, je veux brûler ma vie...). C’est cheikha Djenia qui porte bien et beau son surnom dont elle a été affublée. D’ailleurs, elle revendiquait haut et fort son titre de « cheikha Djenia el hakania el kebira bent Saïda (la vraie, la grande, l’authentique et fille de Saïda) ». Elle est décédée, une certaine journée du 1er avril 2004, un jeudi, à l’issue d’un tragique accident de la circulation sur la route de Sidi Bel Abbès menant vers Tlemcen, et ce, prématurément, à l’âge de 50 ans. Soit neuf mois après la disparition de son mari « el berrah » (aminateur et dédicassseur), le fameux Zouaoui, lui aussi mort tragiquement. Il a été abattu par méprise lors d’un barrage de nuit par les forces de sécurité. De son vrai nom Fatma Mebarki, Djenia est née en 1954, à Marhoun, dans les environs de Saïda. Obnubilée par cheikha Rimitti, Farid El Attrache, Abdelhalim Hafez et Oum Kalsoum, elle quittera le giron familial et conjugal, à 17 ans, à la suite d’un mariage forcé. Remarquée par cheikh Aïssa, elle se produira à ses côtés pour ses premières armes. Elle signera son premier album en 1970 sous l’impulsion de Hadj Mazou lequel la baptisera « La diablesse » (Djenia) pour son timbre de voix rock (rauque). Cependant Djenia se distinguera avec le raï synthétique en duo avec cheb Abdelhah avec Rah Egaber (Il drague). Djenia s’est illustrée avec des hits comme Kayen Rabi, Trig Bidou, et Kin Dir Ouan Dirleh repris par cheb Abdou et bien d’autres, sans les royalties, bien sûr. Djenia était la digne héritière de cheikha Rimitti.
par K. Smaïl
5 comments:
.ღ•:*´♥`*:•ღ.
Thank you, Miguel!
i knew in my heart this was going to be good but did not realize how deep it would cut me. 'been listening all the day' ~ blind joe taggart
thanks again brother
I've been trying to track down Cherifa. Thank you. Her voice!!! Life.
:)
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